Le monde est devenu "VICA" (Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu). Cela fait exploser les repères qui nous ont servi jusqu'à présent de cadre de référence. Chloroformé(e)s par notre belle histoire, nous sommes, selon les propos d' un jeune chinois lors du dernier forum de l'économie mondiale:"dans la peau d'un adolescent étalé au soleil sur la plage sans voir le tsunami qui est en train de s'abattre, alors que les pays émergents eux font du surf sur cette vague titanesque appelée mondialisation".
Pourtant des signes évidents devraient nous alerter sur cette transformation profonde qui est en train de bouleverser ce qui a constitué "notre monde". Le dernier rapport sur la compétitivité mondiale réalisé par l'Institut du Management Développement de Lausanne nous annonce qu'en 2017, la Chine a pris la première place du classement mondial de la compétitivité globale des pays devant les Etats Unis tandis que la France a reculé à la 32°place alors qu'elle était à la 25° place en 2008.
Au niveau démographique, nous sommes aujourd'hui, plus de 7, 6 milliards d'humains; en 2050 nous serons plus de 9, 8 milliards. C'est l'Afrique qui durant cette période connaîtra la croissance démographique la plus importante puisque sa population passera de 1, 100 milliards à 2, 393 milliards d'individus tandis que la part des pays européens régressera de 10, 40% à 7, 40%.
La digitalisation de la société va également connaître une croissance impressionnante puisqu' entre 2017 et 2020, selon l'étude Gartner, le nombre d'objets connectés va passer de 8,3 à 20, 4 milliards générant un potentiel de chiffre d'affaires de 1, 6 milliards de dollars à 2, 9 milliards. Le commerce digital est passé
L’Intelligence articificielle va bouleverser le travail en automatisant certaines tâches répétitives. Une étude d'Oxford pose l'hypothèse que 47% des métiers seraient d'ici 2030 automatisables. Cela ne signifie pas qu'ils vont totalement disparaître mais qu'ils seront certainement profondément impactés. Les métiers les exposés seraient celui d'assistant(e) juridique, comptable, serveur, technicien de laboratoire, assistant ressources humaines. Les chauffeurs de taxi feraient bien aussi de regarder de plus près l'évolution de la voiture automatique.....Vous pourrez en savoir plus sur l'avenir de votre job en consultant ce simulateur virtuel mis en place par la BBC...
Le philosophe Bernard Stiegler estime que l'automatisation , en se généralisant, conduira à une inévitable redéfinition du travail car la redistribution de la richesse sous la forme d'un salaire lié à un emploi ne sera plus possible puisque les robots détruiront beaucoup d'emplois. Cette perspective conduira les sociétés à réinventer une autre façon de redistribuer la valeur qui dans l’ancien modèle était réinvestie dans la consommation dont les externalités négatives, comme l’empreinte carbone par exemple, sont sans fin.
Mais, selon cet auteur, si l’emploi va disparaître, le travail, lui, survivra et mieux même se développera ; il prendra enfin tout son sens car il sera orienté vers la résolution des innombrables problèmes de la planète. Concrètement, la répartition de la valeur pourra se faire sous deux formes : un revenu minimum d’existence dont le but sera de permettre à un individu de mener une vie décente auquel on pourra rajouter un revenu de contribution qui sera associé à un projet « contributif » utile pour la planète. Cette part contributive sera laissée à l’initiative des individus dont l’action sera désormais inspirée par la conscience du "bien commun" grâce à une éducation tout au long de sa vie. Celle – ci aura pour fonction de sensibiliser les personnes aux grands enjeux de la planète et de l’existence humaine, qui par nature ne sont n’étant pas réductibles à la seule consommation comme c’est le cas dans l’économie actuelle. Cette rupture se ne fera pas brutalement. Elle sera progressive. C’est pourquoi, il faut prévoir un statut intermédiaire semblable à celui des intermittents du spectacle.
On peut se demander aussi quel rôle joueront les politiques dans ce qu’il faut bien appeler une « métanoïa ». Seront – ils capables de concevoir et de mettre en place des dispositifs adaptés pour l’accompagner ?
Pourtant des signes évidents devraient nous alerter sur cette transformation profonde qui est en train de bouleverser ce qui a constitué "notre monde". Le dernier rapport sur la compétitivité mondiale réalisé par l'Institut du Management Développement de Lausanne nous annonce qu'en 2017, la Chine a pris la première place du classement mondial de la compétitivité globale des pays devant les Etats Unis tandis que la France a reculé à la 32°place alors qu'elle était à la 25° place en 2008.
Au niveau démographique, nous sommes aujourd'hui, plus de 7, 6 milliards d'humains; en 2050 nous serons plus de 9, 8 milliards. C'est l'Afrique qui durant cette période connaîtra la croissance démographique la plus importante puisque sa population passera de 1, 100 milliards à 2, 393 milliards d'individus tandis que la part des pays européens régressera de 10, 40% à 7, 40%.
La digitalisation de la société va également connaître une croissance impressionnante puisqu' entre 2017 et 2020, selon l'étude Gartner, le nombre d'objets connectés va passer de 8,3 à 20, 4 milliards générant un potentiel de chiffre d'affaires de 1, 6 milliards de dollars à 2, 9 milliards. Le commerce digital est passé
L’Intelligence articificielle va bouleverser le travail en automatisant certaines tâches répétitives. Une étude d'Oxford pose l'hypothèse que 47% des métiers seraient d'ici 2030 automatisables. Cela ne signifie pas qu'ils vont totalement disparaître mais qu'ils seront certainement profondément impactés. Les métiers les exposés seraient celui d'assistant(e) juridique, comptable, serveur, technicien de laboratoire, assistant ressources humaines. Les chauffeurs de taxi feraient bien aussi de regarder de plus près l'évolution de la voiture automatique.....Vous pourrez en savoir plus sur l'avenir de votre job en consultant ce simulateur virtuel mis en place par la BBC...
Le philosophe Bernard Stiegler estime que l'automatisation , en se généralisant, conduira à une inévitable redéfinition du travail car la redistribution de la richesse sous la forme d'un salaire lié à un emploi ne sera plus possible puisque les robots détruiront beaucoup d'emplois. Cette perspective conduira les sociétés à réinventer une autre façon de redistribuer la valeur qui dans l’ancien modèle était réinvestie dans la consommation dont les externalités négatives, comme l’empreinte carbone par exemple, sont sans fin.
Mais, selon cet auteur, si l’emploi va disparaître, le travail, lui, survivra et mieux même se développera ; il prendra enfin tout son sens car il sera orienté vers la résolution des innombrables problèmes de la planète. Concrètement, la répartition de la valeur pourra se faire sous deux formes : un revenu minimum d’existence dont le but sera de permettre à un individu de mener une vie décente auquel on pourra rajouter un revenu de contribution qui sera associé à un projet « contributif » utile pour la planète. Cette part contributive sera laissée à l’initiative des individus dont l’action sera désormais inspirée par la conscience du "bien commun" grâce à une éducation tout au long de sa vie. Celle – ci aura pour fonction de sensibiliser les personnes aux grands enjeux de la planète et de l’existence humaine, qui par nature ne sont n’étant pas réductibles à la seule consommation comme c’est le cas dans l’économie actuelle. Cette rupture se ne fera pas brutalement. Elle sera progressive. C’est pourquoi, il faut prévoir un statut intermédiaire semblable à celui des intermittents du spectacle.
On peut se demander aussi quel rôle joueront les politiques dans ce qu’il faut bien appeler une « métanoïa ». Seront – ils capables de concevoir et de mettre en place des dispositifs adaptés pour l’accompagner ?