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Face aux nombreuses ruptures auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui, chacun peut convenir qu’il est nécessaire de se réinventer dans de nombreux domaines. Cela demande de mobiliser une fonction longtemps mise en doute par la logique gestionnaire dominante : l’imagination.
Cependant, la libération de cette nouvelle ressource ne va pas de soi. Elle se heurte encore à de nombreuses résistances qui ne disent pas leurs noms. Pour se manifester, elle est obligée de prendre des formes exotiques pour ne pas dire « romanesques »…dans le but de contourner les conventions et les normes établies. Cela se traduit par l’apparition de nouveaux termes souvent anglosaxons comme Design Thinking, Scrum Agile, Planning Poker, Hacking, Approche Narrative Invest, Facilitation graphique, Challenge Storming, etc…qui apparaissent comme les dignes avatars du mouvement de libération des entreprises. Ils ont d’ailleurs le même but : faire rêver …. En générant l’espérance d’une plus grande efficacité….
En les observant d’un peu plus près, on constate que ces méthodes ne sont finalement pas aussi nouvelles qu’elles le prétendent et qu’elles ont beaucoup emprunté aux techniques de créativité qui les ont précédées.
Parmi celles – ci, on peut citer par exemple celle d'Alex Faickney Osborn (24 mai 1888 – 4 mai 1966), publicitaire américain, qui développa dans les années 40 les principes et la technique du Brainstorming qu’ il a largement diffusé dans son livre « Applied Imagination: Principles and Procédures of Creative Problem Solving » publié en français en 1959 chez Dunod sous le titre
« L'imagination constructive. Comment tirer parti de ses idées. Principes et processus de la Pensée créative et du Brainstorming ». Nous avons retrouvé dans cet ouvrage sa célèbre liste intitulée liste de SCAMPER que nous avons mise en carte heuristique.
Quelle différence y a t – il entre les fonctions cognitives dans les techniques de créativité et celles qui sont mises en jeu dans les activités du Design ? il est difficile de le voir ! Alors pourquoi les évangélisateurs du Design n’en parlent ils jamais ?
Cependant, la libération de cette nouvelle ressource ne va pas de soi. Elle se heurte encore à de nombreuses résistances qui ne disent pas leurs noms. Pour se manifester, elle est obligée de prendre des formes exotiques pour ne pas dire « romanesques »…dans le but de contourner les conventions et les normes établies. Cela se traduit par l’apparition de nouveaux termes souvent anglosaxons comme Design Thinking, Scrum Agile, Planning Poker, Hacking, Approche Narrative Invest, Facilitation graphique, Challenge Storming, etc…qui apparaissent comme les dignes avatars du mouvement de libération des entreprises. Ils ont d’ailleurs le même but : faire rêver …. En générant l’espérance d’une plus grande efficacité….
En les observant d’un peu plus près, on constate que ces méthodes ne sont finalement pas aussi nouvelles qu’elles le prétendent et qu’elles ont beaucoup emprunté aux techniques de créativité qui les ont précédées.
Parmi celles – ci, on peut citer par exemple celle d'Alex Faickney Osborn (24 mai 1888 – 4 mai 1966), publicitaire américain, qui développa dans les années 40 les principes et la technique du Brainstorming qu’ il a largement diffusé dans son livre « Applied Imagination: Principles and Procédures of Creative Problem Solving » publié en français en 1959 chez Dunod sous le titre
« L'imagination constructive. Comment tirer parti de ses idées. Principes et processus de la Pensée créative et du Brainstorming ». Nous avons retrouvé dans cet ouvrage sa célèbre liste intitulée liste de SCAMPER que nous avons mise en carte heuristique.
Quelle différence y a t – il entre les fonctions cognitives dans les techniques de créativité et celles qui sont mises en jeu dans les activités du Design ? il est difficile de le voir ! Alors pourquoi les évangélisateurs du Design n’en parlent ils jamais ?
