On parle beaucoup de diversité dans les organisations mais paradoxalement dans un groupe de travail on constate qu'il n'est guère aisé d'exprimer des points de vue différents. Certains d'entre eux, trop divergents dans le fond et ou dans la forme sont souvent systématiquement ignorés, s'ils ne relèvent pas du paradigme dominant implicite qui inspirent les acteurs.
Or ce mode de fonctionnement généralement inconscient constitue un problème dans les phases d'exploration heuristique car il est créaticide en éliminant la différence dès que celle - ci apparait. Prenons un exemple concret, si vous intervenez par exemple dans un groupe de chercheurs partageant les mêmes modèles théoriques en proposant une idée qui ne relève pas du même paradigme, vous aurez la désagréable impression soit ne pas être entendu soit de susciter une réaction immédiate de rejet de votre proposition comme si elle paraissait incongrue. Si l'expérience se repéte, elle peut d'ailleurs être vécue comme une expérience de mépris qui vous rendra prudent...voire muet...
Les psychosociologues américains John M. Levine et Mark A. Pavelchak (1984), reprenant les travaux du psychologue Simon Asch (1950) ont donné un nom à ce comportement , c'est la pression de conformité qui se caractérise par le fait qu'il est tres difficile pour un individu isolé d'avoir un avis personnel autonome quand il est trop éloigné de la norme du groupe.
Dans les méthodes agiles, la divergence, la contradiction, l'hétérogénéité des propositions constituent au contraire le fonctionnement à privilégier car c'est de ces combinaisons improbables que surgit l' innovation véritable.
C'est pour cette raison, que dans une exploration, il est essentiel de commencer par un temps individuel d'expression avant de partager en groupe sous peine de se priver de la diversité des points de vue. Déjà dans les années 20, Marie Parker Folett (Creative Experience, Longmans, 1924) avait compris l'intérêt d'encourager ce d'autres appellent aujourd'hui l'impertinence constructive. Mais la violence des paradigmes ca existe ! Et vous, l'avez vous déjà rencontrée ou fait subir ?
Or ce mode de fonctionnement généralement inconscient constitue un problème dans les phases d'exploration heuristique car il est créaticide en éliminant la différence dès que celle - ci apparait. Prenons un exemple concret, si vous intervenez par exemple dans un groupe de chercheurs partageant les mêmes modèles théoriques en proposant une idée qui ne relève pas du même paradigme, vous aurez la désagréable impression soit ne pas être entendu soit de susciter une réaction immédiate de rejet de votre proposition comme si elle paraissait incongrue. Si l'expérience se repéte, elle peut d'ailleurs être vécue comme une expérience de mépris qui vous rendra prudent...voire muet...
Les psychosociologues américains John M. Levine et Mark A. Pavelchak (1984), reprenant les travaux du psychologue Simon Asch (1950) ont donné un nom à ce comportement , c'est la pression de conformité qui se caractérise par le fait qu'il est tres difficile pour un individu isolé d'avoir un avis personnel autonome quand il est trop éloigné de la norme du groupe.
Dans les méthodes agiles, la divergence, la contradiction, l'hétérogénéité des propositions constituent au contraire le fonctionnement à privilégier car c'est de ces combinaisons improbables que surgit l' innovation véritable.
C'est pour cette raison, que dans une exploration, il est essentiel de commencer par un temps individuel d'expression avant de partager en groupe sous peine de se priver de la diversité des points de vue. Déjà dans les années 20, Marie Parker Folett (Creative Experience, Longmans, 1924) avait compris l'intérêt d'encourager ce d'autres appellent aujourd'hui l'impertinence constructive. Mais la violence des paradigmes ca existe ! Et vous, l'avez vous déjà rencontrée ou fait subir ?