Les origines du mot design sont ambigües. Certains lui attribuent une origine latine en prétendant qu'il viendrait du latin '"designare" tandis que d'autres lui attribue une origine anglaise en faisant référence au terme anglais "design". La première hypothèse renverrait à la notion de "forme" tandis que la seconde suggèrerait l'idée de "projet, dessein".
Quelle que soit sa définition, faire remonter l'activité du design au début de l'ère industrielle est bien réducteur car le travail sur les formes comme projet a commencé des le début de l'humanité. Tout au long de l'histoire humaine, les Hommes ont eu besoin de produire des formes. Les productions artistiques, de toutes sorte, sont là pour en témoigner.
S'il existe une rupture, celle - ci se situe au niveau des finalités. Dans le design industriel, il s'agit de sortir de l'approche fonctionnaliste c'est à dire utilitaire pour intégrer le beau et faciliter l'acte de la consommation. Le design conçu comme activité artistique prétend échapper à cette intention, du moins au départ.
Dans les deux cas, cependant, les ressources cognitives présentent (partiellement) une certaine analogie. En y regardant de plus près, celles - ci sont encore plus exaltées quand elles s'exercent dans la sphère artistique car elles sont au service d'une idéalité "plus cosmologique".
Quand on visite les lieux de culte, on reste frappé par la beauté et l'ingéniosité dont les architectes et les ouvriers ont fait preuve dans leurs créations. Le cas de la basilique Sainte Sophie à Constantinople, redevenue aujourd'hui, mosquée témoigne du génie humain quelles que soit les doctrines qui l'ont inspirée. Sainte Sophie n'est pas une martyre. Elle renvoie à Sophia la sagesse. Selon Saint Jean, la sagesse est à l'origine de la création : " Au commencement était la sagesse, et la sagesse était avec Dieu et la sagesse était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout fut par elle et sans elle rien ne fut".
Donc le design contemporain n'est pas à proprement parler une activité humaine nouvelle. Ce qui le caractérise par contre c'est que les formes qu'il produit se mettent toujours au service d'un futur. Selon Jeanne Brun, commissaire de la Cité du Design de Saint Etienne "Il prépare les formes de demain. il construit d'une certaine façon , à travers les objets qu’il modèle, « la cathédrale de l’avenir".
Le design aujourd'hui est en crise car cette vocation strictement marchande au service des seuls intérêts des marchés lui pose problème. Certains designers s'interrogent sur l'instrumentation de leur créativité. L'un 'entre eux dans son blog propose d'ailleurs pour sortir de ce malaise de repenser le design en s'inspirant de ce qu'il appelle "le design cathédrale". Si le design moderne parvient en effet à se distancier de sa vocation actuelle et à se mettre au service de l'humanité, il peut retrouver le sens de ces véritables origines: celui de contribuer au bien commun comme le suggère nos collègues Alexandre Monnin, Diego Landivar et Emmanuel Bonnet. dans leur article " Le design, une cosmologie sans monde".
Quelle que soit sa définition, faire remonter l'activité du design au début de l'ère industrielle est bien réducteur car le travail sur les formes comme projet a commencé des le début de l'humanité. Tout au long de l'histoire humaine, les Hommes ont eu besoin de produire des formes. Les productions artistiques, de toutes sorte, sont là pour en témoigner.
S'il existe une rupture, celle - ci se situe au niveau des finalités. Dans le design industriel, il s'agit de sortir de l'approche fonctionnaliste c'est à dire utilitaire pour intégrer le beau et faciliter l'acte de la consommation. Le design conçu comme activité artistique prétend échapper à cette intention, du moins au départ.
Dans les deux cas, cependant, les ressources cognitives présentent (partiellement) une certaine analogie. En y regardant de plus près, celles - ci sont encore plus exaltées quand elles s'exercent dans la sphère artistique car elles sont au service d'une idéalité "plus cosmologique".
Quand on visite les lieux de culte, on reste frappé par la beauté et l'ingéniosité dont les architectes et les ouvriers ont fait preuve dans leurs créations. Le cas de la basilique Sainte Sophie à Constantinople, redevenue aujourd'hui, mosquée témoigne du génie humain quelles que soit les doctrines qui l'ont inspirée. Sainte Sophie n'est pas une martyre. Elle renvoie à Sophia la sagesse. Selon Saint Jean, la sagesse est à l'origine de la création : " Au commencement était la sagesse, et la sagesse était avec Dieu et la sagesse était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout fut par elle et sans elle rien ne fut".
Donc le design contemporain n'est pas à proprement parler une activité humaine nouvelle. Ce qui le caractérise par contre c'est que les formes qu'il produit se mettent toujours au service d'un futur. Selon Jeanne Brun, commissaire de la Cité du Design de Saint Etienne "Il prépare les formes de demain. il construit d'une certaine façon , à travers les objets qu’il modèle, « la cathédrale de l’avenir".
Le design aujourd'hui est en crise car cette vocation strictement marchande au service des seuls intérêts des marchés lui pose problème. Certains designers s'interrogent sur l'instrumentation de leur créativité. L'un 'entre eux dans son blog propose d'ailleurs pour sortir de ce malaise de repenser le design en s'inspirant de ce qu'il appelle "le design cathédrale". Si le design moderne parvient en effet à se distancier de sa vocation actuelle et à se mettre au service de l'humanité, il peut retrouver le sens de ces véritables origines: celui de contribuer au bien commun comme le suggère nos collègues Alexandre Monnin, Diego Landivar et Emmanuel Bonnet. dans leur article " Le design, une cosmologie sans monde".