Pour élaborer ensemble les solutions du futur
La démocratie participative ou délibérative peut prendre plusieurs formes, mais elle s'est d'abord instaurée sur le terrain de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme, avant de s'étendre dans les champs de l'environnement. Dans ces cadres, les associations jouent un rôle central en tant qu'interlocuteurs pour les autorités publiques. En France une Charte de la participation du public publiée en 2016 liste les bonnes pratiques en matière de participation du public.
À Kingersheim, ville de la banlieue de Mulhouse (Haut-Rhin), le maire, Jo Spiegel, a institué des conseils participatifs pour toutes les grandes décisions de la commune. Ils sont composés à 40 % de volontaires, 20 % de personnes directement concernées et 40 % de citoyens tirés au sort. Les membres de ces conseils reçoivent une formation préalable et les élus sont là plus en tant qu'animateurs que décideurs. En 2016, 40 conseils participatifs avaient en 10 ans réuni 700 participants sur des questions différentes. Chaque conseil réunit un maximum de 50 personnes. Des professionnels du débat public aident à faire émerger la parole de ceux qui n’osent pas la prendre.
En 2015, le village de Saillans (Drôme, France) est considéré comme la capitale française de la démocratie participative. Dans cette commune, en 2014, la liste ayant emporté les élections municipales avait un programme électoral élaboré par l'ensemble des habitants qui avaient pu et souhaité y contribuer. Depuis, grâce à des « Commissions participatives » et des « Groupes Action Projet », l'équipe municipale se limite volontairement, et autant que possible, à un simple rôle d'animateur et d'entrepreneur des décisions prises par la population du village. (Source Wikipedia)
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